Comité de soutien à la démocratie en Arménie
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Oրագիր (journal des evenement du 1er mars) 1    2    3   4   5

Selon les informations recueillies par l’organisation, en plus des restrictions prévues par l’état d’urgence - tous les médias sont tenus, dans leur couverture de la situation intérieure, de ne diffuser que les informations officielles - plusieurs sites d’informations sont devenus inaccessibles. Leur provider, Arminco Ltd, sur décision des services de sécurité, ne permet plus leur consultation. Il s’agit notamment du site de l’agence A1+ (www.a1plus.am), du journal d’opposition Haykakan Jamanak. (www.azatutyun.am), mais aussi de celui du quotidien Aravot (www.aravot.am). Les programmes de Radio Free Europe, seule radio étrangère émettant en arménien, ont été remplacés par de la musique et le site de la station est également inaccessible.

Quelques quotidiens favorables au gouvernement ont continué de paraître. Il s’agit de Azg, Hayastani Hanrapetutyun et Hayots Ashxar. L’un des titres les plus populaires, Aravot, était absent des kiosques, le 4 mars. Il avait déjà envoyé sa maquette à l’imprimerie pour publication, quand celle-ci a été interdite par les services de sécurité. En signe de protestation, la rédaction a décidé de n’imprimer que des pages blanches. Ce geste de défiance a également été empêché. D’autres titres tels que Haykakan Jamanak et 168 Zham, n’ont pas non plus été publiés.

A Gyumri, deuxième ville du pays (125 kms au nord d’Erevan), une plainte a été déposée contre Levon Barseghyan, président du club des journalistes “Asparez“. Il est accusé d’avoir organisé des rassemblements illégaux, ce qu’il a démenti. Ses déclarations sont appuyées par plusieurs témoins. Son procès devrait débuter dans les prochains jours.

Dans cette même ville, au moins trois journalistes ont eu maille à partir avec la police. Satenik Vantsyan correspondante de Radio Free Europe, a reçu des coups de la part de policiers. Nune Arevshatyan, de Aravot, a été malmenée par les forces de l’ordre et privée de son appareil photo. Le 2 mars, Armine Vardanyan, de la télévision locale Gala TV, a été interpellée pendant qu’elle tournait un reportage et son matériel, comprenant les images tournées juste avant son arrestation, lui a été confisqué.

De nombreux professionnels des médias dénoncent la directive qui interdit la diffusion d’information non officielle tant la définition en est imprécise. Tout cela complique leur activité. De ce fait, lorsque les journalistes interviewent, par exemple, des membres du gouvernement, ils se trouvent dans l’incapacité de savoir si cette information est publiable ou non.

Les chaînes de télévision sont particulièrement surveillées. Les reportages et les informations consacrés à l’actualité nationale diffusés sont en fait transmis par les officiers de presse de la police. Il en résulte une uniformité des images, mais aussi des analyses et des commentaires.

Le 1er mars 2008, à la suite d’affrontements à Erevan entre les forces de l’ordre et les manifestants contestant le résultat de la récente élection présidentielle, le président de la République, Robert Kotcharian, a signé un décret instaurant l’état d’urgence dans la capitale pour vingt jours.

 La declaration de SDA

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Pendant que la tête de la ministère des affaires étrangères défends devant la communauté internationale les exactions commis par le la police nationale , l’Azerbaïdjan fait passer à l'ONU une résolution demandant le retrait total des forces arméniennes d'Artsakh.
Dans cette résolution le région est décrit comme le berceau de la nation Albanaise du Caucase qui aurait adoptée la Religion Chrétienne en 313...

L’ASSEMBLÉE GÉNÉRALE EXIGE LE RETRAIT DES FORCES ARMÉNIENNES DES TERRITOIRES OCCUPÉS DE L’AZERBAÏDJAN

L’Assemblée générale a exigé, ce matin, le « retrait immédiat, complet et inconditionnel de toutes les forces arméniennes des territoires occupés » de l’Azerbaïdjan, tout en exhortant les États Membres, ainsi que les « organisations et groupements internationaux et régionaux », à « contribuer au maximum » au règlement du conflit de la région du Haut-Karabakh.
Alors que l’Arménie a qualifié la résolution de « contre-productive » et « nuisible » au processus de négociation en cours, le représentant de l’Azerbaïdjan, auteur du texte, a expliqué qu’au contraire, sa raison principale est de confirmer les principes de base du règlement du conflit, d’exprimer un soutien aux médiateurs et de les encourager à intensifier les efforts visant à un règlement pacifique du conflit, conformément aux normes et principes du droit international, en particulier de ceux liés à la souveraineté et à l’intégrité territoriales. Par cette résolution*, adoptée par 39 voix pour, 7 contre (Angola, Arménie, États-Unis, Fédération de Russie, France, Inde, Vanuatu) et 100 abstentions, l’Assemblée générale soutient notamment les efforts de médiation par les coprésidents du Groupe de Minsk de l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) et réaffirme son soutien à la souveraineté et à l’intégrité territoriale de l’Azerbaïdjan.

Elle « considère qu’il faut assurer aux communautés arménienne et azerbaïdjanaise de la région azerbaïdjanaise du Haut-Karabakh des conditions de vie normales, sûres et égales », afin de leur permettre de se doter d’un « véritable système démocratique d’administration autonome ».Outre l’Arménie et l’Azerbaïdjan, la Slovénie, au nom de l’Union européenne, les États-Unis, la France, le Pakistan, au nom de l’Organisation de la Conférence islamique (OCI), la Turquie, l’Ouganda, l’Ukraine, la Chine, l’Indonésie, l’Afrique du Sud et la Jamahariya arabe libyenne ont expliqué leur vote.
En présentant ce texte sur « la situation dans les territoires azerbaïdjanais occupés », le délégué de l’Azerbaïdjan a affirmé que l’Arménie tentait de consolider son oppression par le biais d’activités illégales sur les territoires occupés d’Azerbaïdjan. L’Arménie a lancé une politique effarante d’exploitation des ressources naturelles dans les territoires occupés, en particulier dans les mines d’or du district de Kalbajar, a-t-il expliqué...
la suite ...




LTP à la Cour Constitutionnel

L
e 5 mars, j’ai attiré l
’attention de La Cour Constitutionnelle sur deux problèmes juridiques.
Suivant l’article 78.1 du code électorale, le premier ministre en fonction ne peut présenter sa candidature aux élections présidentielles que dans le cas, ou il exerce conjointement la fonction du Président de la République (Acting Président). Puisque Serge Sarkissia n’a pas eu ces deux fonctions, l’enregistrement de sa candidature aux élections présidentielles est illégal.

Suivant l’article 53.1 de la Constitution, le déroulement des élections présidentielles sont exclues « en états de guerre ou en état d’urgence".
En d’hors de scrutin et dépouillement des votes des électeurs une élection inclue l’ensemble de la procédure : dés la présentation de la candidature jusqu’a la date de satisfaction ou non d’éventuels recours devant la Cour Constitutionnel.
Puisque la session de la Cour Constitutionnel s’est tenue dans les conditions d’état d’urgence, la décision de cette Cour ne peut être valable.
Par rapport a ces deux questions le représentant de la partie adverse, Monsieur David Harutyunian, a exprimé
ces objections.
Ainsi, ayant entendu les avis des deux parties, sur les articles du code électoral et de la Constitution, la Cour devait s’exprimer et annoncer une décision. Cela ne s’est pas produit
à
notre surprise.
Cela signifie une chose. Pour ne pas se trouver dans une impasse juridique et une situation inconfortable, la Cour Constitutionnelle a voulu éviter les questions fondamentales qui mettent en cause la légitimité
de ces élections. Et pourtant en ignorant ces questions la Cour s’est mise dans une situation encore moins honorable et a pratiquement confirmée par sa silence l’invalidité des ces élections, et plus encore, a « minée » la légitimité même de Serge Sarkissian.

LTP
Erevan
11 mars 2008





Information partielle est diffusée’ annonce le cabinet de campagne préélectorale de Levon Ter-Petrosyan

 

 

Depuis le matin du 1er mars, les pouvoirs Arméniens  ont utilisé la force contre les opposants paisibles au travers des violences. Ils ont voulu faire tout pour que la société Arménienne soient informée le moindre possible.

 

D’un coté les chaînes Arméniennes transmettaient des informations subjectives et complètement partielles (avec une exception particulière la chaîne Erkir Media). De l’autre coté, aujourd’hui au longue de toute la journée les pouvoirs de la République d’Arménie ont déclaré et intervenu d’une façon très évidente dans l’interdiction de transmission des parties des nouvelles des journaux télévisés internationaux qui concernent la situation et les événements actuels en Arménie.  Il s’agit particulièrement des chaînes de télévisions OPT1 (Russe), Euronews (Européenne) et CNN (Américaine).

 

Le cabinet de campagne préélectorale de Levon Ter-Petrosyan considère cet acte comme une violation des droits des citoyens d’être informé ainsi qu’un blocage d’information.  

 

 

Résolution du Bureau international de la FIDH sur la situation en Arménie

Le Bureau international de la Fédération internationale des ligues des droits de l’Homme (FIDH), réuni au Caire du 6 au 8 mars 2008, exprime sa vive préoccupation concernant la situation en Arménie.

 

La répression des manifestations de protestation contre les résultats des élections présidentielles du 19 février contestés par l’opposition, s’est soldée par 8 morts et 130 blessés.
L’Etat d’urgence introduit par le président Kotcharian jusqu’au 20 mars 2008, viole de façon flagrante les libertés et les droits fondamentaux : les libertés de mouvement, d’expression, de la presse et d’association sont violées de façon systématique.
Les associations ne peuvent plus publier de communiqués de presse, seuls les médias officiels peuvent couvrir les événements. L’existence des institutions démocratiques en Arménie est menacée.
D’après les informations reçues par la FIDH, la vague des arrestations arbitraires a touché non seulement des leaders des partis d’opposition et des manifestants, mais également des témoins des fraudes électorales.
Le Bureau international de la FIDH exige la levée immédiate de l’Etat d’urgence et la libération sans condition de toute les personnes détenues arbitrairement.
Le Bureau international de la FIDH exprime sa solidarité à son organisation membre en Arménie.


Heritage Party Declaration on Armenia's Past, Present, and Future

 

Հայերեն տարբերակը այստեղ (PDF)

For Immediate Release
17 March 2008


Now more than ever, as the schism between the Armenian people and its government continues to expand, the Heritage Party calls for a national rehabilitation process. Such a process, if it is to be meaningful and permanent, must proceed not in spite but in full and brave recognition of the events that have unfurled in our Republic over the past few months.

February 19, election day, was the evident disregard of the national will, but we must bear in mind that the campaigns that preceded it and the human rights violations that followed it are part and parcel of that disregard. The campaigns were inherently unequal in terms of media access and fairness of coverage, the misuse of administrative levers, and the endemic application of the means of state for partisan advantage. At times votes were purchased, at others they were forced.

The elections, therefore, were prejudiced before they were held. But even on election day, substantial and systemic violations were recorded across the Republic, with grave implications for the qualitative integrity of the electoral process and the quantitative reflection of its true results. This does not happen under democratic governments.

Nor do democratic governments use force to suppress their own citizens. In Armenia's case, hundreds of thousands of Armenians gathered in Liberty Square peacefully to protest the conduct and official count of the vote. That the number of protesters grew and doubtless triggered an unpredictable concern among the authorities was no validation for suppressing them. And yet on March 1, the incumbent president of Armenia declared an effectively unlawful state of emergency. This meant, in breach of every national and international norm of civil and political liberty and of common democratic ethics, that there would be no free speech and assembly, no free media, and no political pamphlets that the government did not approve.

Against this background, sadly so reminiscent of the Soviet era, international broadcasters, when beginning to report on Armenia, would be interrupted by darkness or by advertisements. Websites were blocked and radio stations kicked off the air, all in an effort to keep the Armenian people ignorant of the actions of their own government and the world beyond.

And now to the actions. On the morning of March 1, and deep into the night of the same day, the authorities began a systematic crackdown upon their fellow citizens, unleashing professional provocateurs to stir up the crowds and giving themselves and others an excuse for violence. Freedom was squelched, seven civilians and a police officer were killed, hundreds were injured, and all were deprived of their fundamental human rights. But for the forcible dispersal of Liberty Square in the early morning, the tragedy of that night would not have befallen the nation.

Deprived of their voice, the protesters began to lose their leaders.
On a daily basis, security personnel including masked men wearing various uniforms took away or arrested opposition figures and rank-and-file participants and proceeded to indict them on various creative charges up to organizing a coup d'etat. Four members of Parliament who had dared to endorse the opposition candidate were stripped of their immunity and also charged. The intent of the special operation and ensuing state of emergency was simple: to attempt to drive the Armenian people into fear and to warn the Constitutional Court against any fantasies of reaching an independent verdict. The brute tactics worked and the authorities, once again, upheld in court the elections they wanted on February 19.

Today emergency rule continues in force, citizens remain in jail often with restricted access to attorneys, and the media—the role of which it is to serve as an informed and informing watchdog against government conduct and corruption—have been pushed into oblivion or complicity. The political arrests and detentions show no sign of abating, and the measures of the Prosecutor General's Office have now extended to interrogating Heritage's members of Parliament, immorally attacking their integrity, and announcing the deprivation, however illegal, of their right to visit citizens at their place of incarceration.

The unconscionability displayed on February 19 and the brutality used to protect it on March 1 remain unresolved issues. No state of emergency, accompanied as it is by an aggressive, one-sided "public information" vertical which deepens the public divide rather than healing it, will succeed in securing the collective amnesia of state and society. It must be lifted forthwith.

What the country needs—what the people require and their government can no longer postpone—is a brave, new national discourse. In that discourse the Heritage Party will continue to serve in any capacity which Armenia's citizenry demands, and it will use its every resource to achieve the reconciliation of the body politic with its government, and the government with its past. To that end, Heritage calls for national solidarity, a multi-partisan public project for a dignified dialogue, the release of obviously political detainees, and an immediate plenipotentiary inquiry into the tragedy of March 1—its causes and consequences both—whose just and comprehensive findings might help the recovery of democracy in Armenia.

Only in this way will we, at this most critical hour in modern Armenian history, be able to realize the national transformation that is long overdue but now imperative for the sake of Hayastan and her people's future.

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Կոչ հայ ժողովրդին

Մամուլի Հայտարարություն

Մինչև մարտի 1-ը և դրանից հետո «Նոկոլ»

 

" L’instauration de l’état d’urgence à Erevan pèse lourdement sur l’activité des médias. Cette décision autoritaire est de nature à renforcer le sentiment d’une partie de la population quant à l’absence de réelle liberté d’expression dans le pays. Nous appelons les autorités à lever l’état d’urgence pour permettre la reprise d’une activité normale des médias et à enquêter sur les conditions dans lesquelles la force a été utilisée lors des affrontements qui ont fait huit morts et plus de 130 blessés ", a déclaré Reporters sans frontières.

 

 


M
édias bloqués, sites inaccessibles : 
“L’état d’urgence doit être levé”, selon Reporters sans frontières

23/02/08 Փարիզ

 



02/03/08 Փարիզ

 

 

 



09/03/08 Փարիզ
 



 

 



ՆԱԽԸՆՏՐԱԿԱՆ ԾՐԱԳԻՐ

 Հատված Տեր-Պետրոսյանի սեպտեմբերի  26-ի ելույթից:

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